« En Algérie, après quelques fraudes électorales, la nature et les conséquences de cette nouvelle mascarade, présentée sous le nom de politique, ont été rapidement comprises. Cette mascarade introduisait de nombreux germes de corruption (…) Le peuple algérien, bien que trompé un temps, a démontré une résilience morale qui lui a permis de surmonter de nombreuses déceptions. Il n’a pas tardé à distinguer la véritable politique de cette odieuse contrefaçon, qu’il a rebaptisée « boulitique ».

Ce terme, mordant et incisif, dénonce sans détour toutes les hypocrisies. Il symbolise un coup de balai populaire contre les débris et les ordures accumulés dans cette foire « boulitique ». C’est un mot chargé de vengeance pour tous ceux qui ont préservé un idéal malgré les trahisons et les abus. Un mot qui exprime l’espoir et la confiance en l’avenir du pays. »