Originaires pour la plupart des steppes eurasiatiques du Kipchak, célèbre pour son peuple de cavaliers, les Mamelouks furent achetés et formés à la guerre, avant d’être propulsés sur le devant de la scène à l’occasion de la septième croisade. Qui aurait pu imaginer que le sort de vastes territoires de l’Islam reposerait, pendant plusieurs décennies, sur les épaules de ces esclaves-soldats errants et nouvellement convertis à l’Islam ?
Pourtant, à peine dix ans après leur prise de pouvoir en Égypte, les Mamelouks portèrent haut l’étendard de l’Islam, alors menacé par de nombreux dangers extérieurs. En un peu plus d’un demi-siècle, ils accomplirent ce que bien d’autres dynasties musulmanes avaient échoué à faire : ils mirent fin aux États latins d’Orient, au royaume d’Arménie-Cilicie, soumirent le royaume de Nubie, et surtout, arrêtèrent les invasions mongoles. C’est cet exploit, en particulier, qui cimenta leur prestige et leur réputation militaire.
Durant les XIIIe et XIVe siècles, les sultans et émirs mamelouks bâtirent l’une des armées les plus puissantes du Proche-Orient. La guerre n’était pas seulement un métier pour eux, mais une véritable raison d’être.
Dans cet ouvrage, Mehdi Berriah s’appuie sur l’analyse et la confrontation des sources arabes, latines, arméniennes et persanes pour explorer l’art de la guerre de ces cavaliers d’exception, rassemblant plusieurs études approfondies sur leur organisation militaire et leurs exploits.
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.