Le propagateur de la religion (da’iyya) doit savoir que lorsqu’il s’efforce de corriger la croyance d’une personne, ses actes d’adoration ou sa manière de réaliser des transactions conformes à la loi divine, il obtient une récompense équivalente à celle de cette personne chaque fois qu’elle applique ce à quoi il l’a guidée.

Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :
« Quiconque invite au droit chemin aura une rétribution semblable à celles de tous ceux qui l’ont suivi, sans que cela ne diminue leurs récompenses. »
[Muslim (2674)]

De plus, celui qui fait revivre une tradition prophétique (sunnah) délaissée obtient le salaire de cette action, ainsi que celui de tous ceux qui la mettent en pratique jusqu’au Jour de la Résurrection. Quelle immense récompense et quelle générosité divine !

C’est dans cet esprit que j’ai souhaité offrir à mes frères, en particulier aux du’at et aux chercheurs de science, cette épître bénie – si Allah le veut – intitulée : « Erreurs à éviter dans la purification rituelle ». J’espère qu’elle contribuera à corriger une erreur ou à restaurer une pratique correcte, nous permettant ainsi de partager la récompense. Qu’Allah me pardonne par cette action, et qu’Il nous accorde Sa miséricorde.

Peut-être qu’Allah, dans Sa bonté, nous regardera avec amour, nous transportera de l’indifférence à la clairvoyance, de la dureté du cœur à sa tendresse, et de l’attachement aux affaires terrestres à une dévotion tournée vers l’Au-delà, nous éloignant du malheur pour nous mener vers le bonheur.

Qu’Allah rétribue généreusement quiconque lit, transmet ou publie cette épître !